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5 erreurs les plus fréquentes en SEO

Depuis la dizaine d’années que je pratique le SEO, elles reviennent avec une récurrence implacable : les erreurs commises. Elles sont le fait d’entrepreneurs, quand ils s’en chargent (ou pas) eux-mêmes, d’employés pour qui le référencement fait partie de leurs missions… mais aussi de consultants en agence manquant d’expérience, voire d’experts auto-proclamés.

Ces erreurs peuvent reposer sur des préjugés, eux-mêmes menant à des mauvaises pratiques – quand il ne s’agit pas d’absence de pratiques tout court !

Comme le pensait Aristote – et cette référence exclut la rédaction de cet article par le Chat OpenAI 🙂 l’excellence est souvent le curseur placé entre deux excès :

Non-optimisation > Optimisation > Suroptimisation

Pas de contenus au nom de l’UX > Equilibre SEO-UX > Négligence de l’UX

Ignorance du netlinking > Prise en main du netlinking > Spam / Pénalité

Titre et méta-description non optimisés > Optimisation raisonnable > Faire reposer toute l’optimisation sur eux

Etc. : on pourrait continuer à l’envie !

Je ne vais pas parler des erreurs qui peuvent tuer des mois d’efforts, telle la fameuse ligne du robots.txt Disallow: /, de la case « Demander aux moteurs de recherche de ne pas indexer ce site » sur WordPress, et d’autres cas « techniques »… mais plutôt des plus communément répandues. Je vais évoquer des malentendus, des surpondérations de certains facteurs et l’ignorance d’autres. 5 erreurs qui sont bien sûr parfaitement évitables en confiant à un professionnel son référencement naturel !

Erreur numéro 1 : mal utiliser les mots-clés (l’effet vermisucre)

Même les moins professionnels sur la question le savent : le choix des bons mots-clés est essentiel, puisque ce sont eux qui vont déterminer les requêtes sur lesquelles vous souhaitez être visible. Mais combien de fois ai-je vu considérer comme « mot-clé » tout et n’importe quoi, un saupoudrage bariolé comme le vermisucre sur un cupcake, voire l’attendre à leur propos de quelque effet « magique » ! Quelques principes :

  • 1 mot-clé = 1 terme de recherche tapé de manière suffisamment fréquente pour qu’un outil (en premier lieu Google Ads) lui associe un volume de recherche. Ce n’est donc pas la requête ultraprécise que vous saisissez concernant votre cœur de métier (« meubles en bois de rose pour salons de plus de 40m2 », « location de voitures pour baroudeurs aimant la montagne »…)
  • Une page = 1 mot-clé principal. Pour cela, la meilleure méthode est d’après moi de se poser la question suivante : puisque Google ne fera remonter qu’une seule page de mon site sur le mot-clé, laquelle est la plus appropriée / dois-je créer ? Il ne sert donc par exemple à rien, sous prétexte qu’il s’agit du mot-clé le plus important sur lequel vous voulez faire remonter votre site, de le répéter de nombreuses fois sur toutes vos pages 🙂
  • A l’inverse, il faut aussi tenir compte de mots-clés secondaires et de la « longue traine », ces termes moins recherchés mais pouvant générer du trafic et confortant votre légitimité vis-à-vis de l’algorithme.

Plus de détails dans cet article « Qu’est-ce qu’un mot-clé ».

Erreur numéro 2 : négliger la qualité

Sous prétexte que « ce contenu ou cette page, c’est pour le SEO », la tentation est grande de faire peu d’efforts (voire un copier-coller d’une réponse Chat GPT, puisqu’en plus, c’est gratuit…). Grossière erreur :

  • La bonne optimisation nécessite en fait la qualité, pour pouvoir avoir une richesse sémantique suffisante. Personnellement, j’utilise de plus en plus YourText.Guru, et je ne vois pas comment un texte de faible qualité peut avoir un score d’optimisation de plus de 40-50%…
  • Cette optimisation indique aux moteurs et donc à Google si le contenu est de qualité ou non. Et si la qualité est trop faible, au-delà des cas grossiers de duplication ou de spinning mal mené, je suis persuadé que l’algorithme le perçoit – et le percevra de mieux en mieux.
  • Je n’ai pas la preuve que (ou dans quelle mesure) cela affectera la performance SEO, cependant, la mauvaise qualité nuira forcément au temps passé sur la page, au taux de rebond, à la conversion, donc au visiteur… Il n’y aura finalement pas grand chose à y gagner.

Erreur numéro 3 : négliger ou surpondérer l’UX

Même avec le bon produit, les bons contenus, et même avec les bons backlinks, un site lent, mal organisé ou difficile à utiliser sera une nuisance au moins pour la conversion, au pire pour votre référencement Google. Depuis quelques années, l’algorithme prend notamment en compte le temps de chargement des pages, et même si ce n’est pour l’instant pas décisif, ce facteur de classement risque fort de prendre de l’importance dans les années à venir. C’est logique : Google veut procurer à ses utilisateurs une expérience agréable pour qu’ils reviennent à lui, et un site qui charge en 10 secondes, c’est très rageant…

Le sujet UX ne se réduit évidemment pas à la performance et à la conversion. Il inclus le confort dans la consommation de la page, évidemment en partie visuel, que viendrait soi-disant troubler le SEO. En effet, moins il y aurait de contenus textuels, plus la page serait « friendly »… Mais on oublie par-là que

  • 1/ selon les besoins de l’utilisateur, un contenu parfois long peut être très intéressant, attendu et source de crédibilité (Wikipedia, choix d’une assurance, …)
  • 2/ sans contenu, Google ne comprendra pas sur quelles requêtes il pourrait faire remonter la page (puisque celle-ci n’en donne aucune idée) – ou alors on « renonce » au SEO, et d’ailleurs, cela peut concerner la création d’une page en « v2 » à destination d’autres leviers…

Erreur numéro 4 : à propos du netlinking…

Le netlinking consiste à recevoir des liens vers les pages de votre site. C’est de longue date un facteur clef pour aider les moteurs à déterminer, une fois qu’ils ont compris de quoi parlent vos pages, à quelle position les faire remonter sur les requêtes.

Une fois posé cela, l’erreur la plus fréquente est de s’imaginer que les liens arriveront pour des raisons « intrinsèques » :

  • à cause de l’excellence ou de l’exclusivité du produit ou service – A noter que ce n’est évidemment pas tout à fait faux, mais cela mène tout de même à la conséquence décrite plus bas.
  • parce que le site est bien fait
  • parce que dans cet univers (ex : la mode), il y a déjà tout un tas de blogueurs et que donc, forcément, ils finiront par parler de nous et feront des liens
  • (pire des raisons) parce qu’on fait de l’affiliation – l’affiliation, c’est bien des liens ? 🙂

Conséquences les plus fréquentes :

  • Liens reçus pas si nombreux que cela (et on le voit aux concurrents, forcément moins bons, positionnés quand même devant nous)
  • 95% de liens reçus sur la page d’accueil et avec en ancre (texte du lien) le nom de votre marque ou « cliquez ici »

Prendre le sujet en main de manière professionnelle, c’est un investissement qui va permettre de jouer de ce facteur de classement sur des requêtes « hors marque » par lesquelles les internautes vont vous découvrir – et convertir – de manière durable. En savoir plus ici.

Erreur numéro 5 : tout faire reposer sur un facteur ou pilier

Consultant ou SEO « interne », on peut être tenter de résumer l’optimisation à l’un des piliers : « tout est technique », « c’est une question de mots-clés et de contenus », « tout est dans les liens »…

La réalité est que c’est très rarement si tranché et qu’en fonction de l’univers dans lequel vous travaillez et des pratiques des concurrents, certains facteurs peuvent avoir une pondération très différente.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire mon article sur le poids des piliers SEO.

Le top « banal » des erreurs SEO

Pour terminer cet article, je vous rappelle une petite liste généralement proposée par ceux qui écrivent sur les tops erreurs. Chacune est en soi intéressante et peut donner lieu à des approfondissements, mais je préférais en vous proposer ma sélection et mes explications personnelles :

  • Pages en erreur (404, etc)
  • Balises title négligées
  • Méta descriptions mal rédigées
  • Duplicate content interne / externe
  • Mauvais paramétrage du robots.txt
  • « Spider trap » (création d’un nombre d’urls infini, par exemple à cause du moteur de recherche interne ou de filtres à facettes)
  • Oubli du H1, et balises Hn en vrac de manière générale
  • Contenu ou maillage interne inaccessibles en HTML (mais ok en Javascript, donc problème sournois pour les non-avertis…)
  • Oubli du maillage interne

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